[Entretien] La réparation électronique par Tête De Mort
Gilles Tête De Mort a été le réparateur électronique attitré les 3 premières années de vie de Danett.
Un amour de Marseillais qui est tombé amoureux de la Bretagne quand il était petit, et qui a déménagé son atelier à Morlaix depuis.
Il travaille toujours pour le cinéma, et ses grandes compétences en font un réparateur très demandé…Mais il a accepté de répondre à quelques questions!
La vision du métier de réparateur électronique
Ce qui me passionne dans ce métier c’est résoudre des problèmes !
Depuis tout jeune, je démonte tout pour comprendre comment cela fonctionne. Je n’ai jamais supporté de ne pas savoir comment les choses fonctionnent…Et j’aime créer, inventer, designer..
Les principales difficultés que je rencontre aujourd’hui, c’est la valeur du matériel. Qui est en totale inadéquation avec le coût de réparation…
Il est extrêmement difficile de vivre de la réparation car cela prend du temps et il est difficile de facturer le temps réel passé.
Mais c’est le propre d’une société libérale et capitaliste qui se fout des ressources et fonctionne à la dopamine…
Pour la réparation, je vois assez mal le métier évoluer, pour les raisons indiquées plus haut. De plus, les fabricants font en sorte qu’on ne puisse pas réparer le matériel, on appelle ça l’obsolescence programmée…
Mais il me restera mes clients « Cinéma / Tournage » dont le matériel très haut de gamme doit être réparé et rapporte de l’argent à ses propriétaires.
La musique et Tête de Mort
Je suis bassiste dilettante depuis mes 15 ans.
Et j’ai un petit studio orienté musiques électroniques avec quelques jolis synthés et boite à rythme.
J’ai eu un Live techno à la fin des années 90. Puis un Live Techno Industrielle plutôt couillu…
J’ai surtout été DJ pendant 10 ans dans des bars à Paris (Rock/Metal et Jungle/D’n’B)
J’aime principalement le métal Extrême (Death Metal surtout et un peu de punk.
Pas mal de techno et D’n’B. De l’électronica aussi, et du vieux funk et des musiques Industrielles.
Mon dernier concert était Punish Yourself à Nantes et le dernier festival que j’ai fait c’est le Hellfest y’a quelques années. Mais ce n’est pas mon moyen préféré de voir un groupe…
Je suis lié avec la région grâce à ma (belle) grand-mère qui était Penn Sardinn à Douarnenez. Je suis très souvent venu en vacances étant enfant. Et j’ai toujours adoré la Bretagne.
Mais j’ai grandi près de Marseille que j’ai fui à 20 ans pour passer 20 ans à Paris (travail oblige) pour finalement fuir en Bretagne où je suis depuis 4 ans maintenant.